Profil ambassadeur
Conseils de l'ambassadeur
Etre curieux, adaptable et bien organisé sont pour moi les trois conseils essentiels pour réussir en tant que CPIP.
a) La curiosité est la clé pour ne jamais se reposer sur ses acquis et ne jamais s'ennuyer dans sa pratique.
b) L'adaptabilité est le maître mot de tout CPIP: ont sait ce qu'on prévoit de faire dans la journée mais on ne sait jamais si à l'issue de celle-ci ce sera fait.
c) L'organisation permet justement de limiter les pots cassés lorsque notre TO DO LIST s'allonge.
Parcours professionnel
Conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation
Ministère de la Justice
Depuis 09/2022 jusqu'à aujourd'huiEntreprise
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre travail et dans l'entreprise ?
Le travail en tant que CPIP est un travail foncièrement humain et c'est cela qui le rend si riche. Aucune situation ne se ressemble totalement, chaque personne est différente si bien qu'on en apprend davantage chaque jour sur soi et sur l'autre.
Par ailleurs, aucune journée ne se ressemble si bien que l'ennui ne trouve jamais réellement sa place. Entre les journées d'entretien, les journées de rédaction de rapports, nos journées de permanence ou lorsque nous mettons en place une action collective nous ne sommes jamais surs à 100% de leur déroulement, l'imprévu pouvant largement impacter notre quotidien mais c'est aussi ce qui rend ce métier si passionnant.
Enfin, être CPIP c'est faire de l'individuel dans du collectif car ce sont les échanges avec les autres professionnels qui gravitent autours de la personne qui enrichissent nos pratiques tout comme les échanges avec les collègues dans le cadre d'instances formelles ou informelles. En effet, ne jamais rester seul face aux situations difficiles auxquelles nous pouvons être confrontés est la clé et c'est là où l'esprit d'équipe prend tout son sens
Les plus belles réussites
Voir l'évolution des personnes que nous accompagnons, les voir œuvrer pour arriver vers un mieux dans leur situation et se saisir de leur accompagnement judiciaire reste la plus belle réussite.
A titre anecdotique, j'ai pu participer à une randonnée organisée dans les Pyrénées avec un groupe de détenus condamnés à de très longues peines lorsque j'étais stagiaire. Etre témoin de leur dépassement de soi, de leur sentiment d'accomplissement et de fierté a été un honneur, une leçon d'humilité.
Magali P
Surveillante - Responsable du pôle agents de surveillance électronique
Conseils de l'ambassadeur
En 2004 lorsque j'ai réussi le concours de surveillante j'ai très vite su que je voulais devenir formatrice des personnels et tendre vers une fonction avec des responsabilités et de l'autonomie. Après 6 années d'expérience comme surveillante, j'ai réussi le concours de formatrice et de 1ère surveillante. J'apprécie les missions qui me sont confiées et la diversité des tâches réalisées. Il est important de croire en soi, l'administration pénitentiaire permet à chacun de trouver sa place et beaucoup de postes sont proposés. Les évolutions de carrière sont possibles.
Laureydane O
Magistrate - Substitute générale chargée d'un secrétariat général
Conseils de l'ambassadeur
Je vois trop de très bons étudiants ou de très bons professionnels du droit renoncer aux concours d'entrée à l'Ecole Nationale de la Magistrature parce qu'ils pensent que ceux-ci sont trop difficiles. Ils ne sont pas faciles certes, mais pas inatteignables non plus. De nombreux très bons magistrats ont connu un ou plusieurs échecs avant d'intégrer l'école, ils ont persévéré sans se décourager. Etre magistrat est une affaire d'engagement et ceci dès la préparation du concours. L'engagement admet l'échec mais il n'admet pas le recul par peur de l'échec. Tant qu'il vous reste une chance, donnez-vous à fond car sinon vous le regretterez.