Solenne S.

De surveillante détention à première surveillante

J'ai commencé en détention femme pour apprendre le métier dans son intégralité, puis je suis allée en détention homme pour apprendre une autre gestion humaine. J'ai compris le fonctionnement de la détention hommes et j'ai intégré une unité pour détenu violent. J'ai participé à des réunions pluridisciplinaires et j'ai voulu évoluer en devenant première surveillante ( faire parti du corps d'encadrement), je me suis adaptée à mon nouveau statut dans une détention homme. J'ai ensuite voulu me former dans les équipes de sécurité pénitentiaire pour intégrer le Pôle de Rattachement des Extractions Judicaires (PREJ).

Gradée au pôle de rattachement d'extractions judiciaires "PREJ"

Aujourd'hui, j'effectue un travail de management au sein de mon équipe, j'organise le planning des missions et j'accompagne mon équipe sur certains déplacements. j'ai un équilibre entre travail sur le terrain et gestion administrative.

L'engagement et la cohésion au sein de l'équipe.

C'est un métier où il peut y avoir de l'adrénaline, il faut être capable de sang froid. Nous sommes confrontés à des missions plus ou moins sensibles et lors de ces moments nous devons être solidaires et très professionnels. Nous sommes prêts à intervenir dans n'importe quelle circonstance avant le renfort d'autres équipes en cas de problèmes.

Il faut s'investir personnellement dans ce travail

Lorsque vous passez le concours vous devez intégrer que votre vie personnelle sera atypique de par son rythme et l'investissement personnel nécessaire. C'est un métier qui nécessite de l'engagement et c'est important de le savoir avant de se lancer dans une carrière à l'administration pénitentiaire. En contrepartie la pénitentiaire est une grande famille !

Ma formation pour les PREJ

Je fais partie de ces nouveaux acteurs qui développent des interventions pénitentiaires hors de la détention, c'est un nouveau métier qui me donne l'envie de continuer à évoluer au sein de notre administration qui se modernise.