Auparavant, je faisais en sorte que les personnels administratifs et techniques, méconnus au sein du ministère de la justice; soient mis en lumière par rapport à des métiers mieux t identifiés au sein de l’opinion publique (magistrat, greffier, surveillant pénitentiaire…). J’ai donc eu à cœur de faire connaître ses métiers essentiels au bon fonctionnement du ministère de la justice, qui ont toute leur place au sein de l’institution, et qui sont reconnus pour leur professionnalisme et leur engagement. Conseiller, informer et orienter les nouveaux candidats et les personnels déjà présents sont des facteurs essentiels de motivation dans mon métier. En plus de ces missions au sein du ministère de la justice, j'ai également, par histoire personnelle, une volonté de faire connaître la fonction publique et ses métiers, son objectif d'émancipation et sa capacité d'ascenseur social pour des publics jeunes et/ou éloignés de l'emploi public. J'œuvre désormais dans cette même optique pour les métiers de la PJJ depuis que j'occupe mes fonctions au sein du bureau du recrutement et de la formation avec une dimension nouvelle, celle de la formation des personnels afin de leur permettre d'acquérir ou de développer leurs compétences.

Cette expérience est issue de mon précédent poste au sein du service des ressources humaines du secrétariat général. A l'occasion de la création d'un corps de psychologue du ministère de la justice et de la possibilité d'avancement de grade pour le corps d'assistant de service social, mon équipe et moi-même avons participé à la définition de ces concours et de cet examen professionnel ainsi que la mise en place, l'organisation et le suivi des recrutements en lien avec les membres de jury pour les années 2022 et 2023. Depuis, le secrétariat général a pu asseoir sa légitimité en matière d'organisation de ces recrutements et ainsi permettre à des nouveaux talents de le rejoindre et de valoriser des parcours et des profils déjà présents en son sein.